Ch. du monde TR/TU : interview de Christophe Lambert

A la veille de l'ouverture de la 32ème édition des championnats du monde de Trampoline et Tumbling, le Directeur du Haut Niveau, Christophe Lambert, revient sur les ambitions françaises à Sofia (BUL).

Christophe, que représente ce rendez-vous pour les collectifs ?
C’est le point culminant de la saison, le moment de vérité sur la préparation, les exercices travaillés, les options choisies, la capacité à concrétiser les heures d’entraînement. C’est la seule compétition de référence de l’année (excepté les Jeux Mondiaux pour la paire masculine de Trampoline Synchronisé Bouattou/Faroux et pour Marie Deloge en Tumbling) donc le temps compétitif le plus attendu, après un processus de sélection qui met les organismes et le mental sous pression.
 
Quel est l’état de forme des gymnastes à la veille de ces championnats du monde ?
Tous les gymnastes retenus sont aujourd’hui en forme. Cette période de l’année (déclin des jours) est toujours difficile à gérer mais les gymnastes ont montré lors des derniers entraînement un bon état de forme. Nous regrettons malheureusement que Morgan Demiro en Trampoline et Marvin Texier en Tumbling n’aient pas pu prendre part aux sélections à cause de problèmes physiques. 
 
Quelles sont vos ambitions / objectifs à Sofia pour chacune des deux disciplines ?
En Trampoline, nous chercherons des finales en synchronisé aussi bien chez les féminines que chez les masculins, mais également en équipe homme et en individuel homme. Nous espérons avec ces finales pouvoir nous positionner pour obtenir une médaille. Nous avons aussi l’ambition d’avoir deux demi-finalistes individuelles en Trampoline féminin et trois en Trampoline masculin, ce serait une belle performance, montrant à la fois le niveau et la stabilité du collectif en compétition.
En Tumbling, seules les filles seront dans la compétition par équipe, c’est notre objectif majeur, être en finale et réussir trois exercices pour jouer la médaille. Une compétition pleinement réussi serait complétée par une finale individuelle. Chez les garçons, être dans le groupe de gymnastes qui peuvent approcher ou atteindre la finale (entre 7 et 15) serait une belle performance. 
 
Avec quel statut arriveront les gymnastes à Sofia dans le paysage international ?
Nous sommes loin d’être dans les favoris individuels mais nous avons des collectifs de bon niveau. Dans cette première partie du cycle, nous ciblons les synchronisés et compétitions par équipe, avant de nous rapprocher des Chinois et Russes qui mènent clairement la danse à ce jour (avec des individualités biélorusses et canadiennes de grand talent bien sûr).