Mélanie, tu rentres de Doha avec deux médailles, l’or à la poutre et le bronze aux barres asymétriques. Comment as-tu vécu cette compétition ?

C’était une super compétition avec une belle ambiance. J’étais très heureuse de finir première à la poutre. Partager le podium avec Marine (Boyer), c’était génial et entendre cette première Marseillaise de l’année aussi ! Aux barres, cette médaille de bronze est aussi un beau résultat, il y avait une concurrence accrue à cet agrès avec notamment la championne d’Europe Nina Derwael et les autres filles qui présentaient aussi des mouvements difficiles. Je voulais avant tout réussir mon mouvement, la médaille c’est le bonus ! C’était une belle étape de coupe du monde.

Quelles sont tes prochaines échéances internationales ?

Je pars à Tokyo pour une autre étape de coupe du monde (NDLR : ce samedi 14 avril). Il faudra que je réussisse mon tour pour faire aussi bien, voire mieux, qu’à Doha. Il y aura ensuite les championnats de France, potentiellement les championnats d’Europe à Glasgow puis les Internationaux de France à Paris, enfin les championnats du monde à Doha.

Tu figures sur l’affiche des Internationaux de France 2018, quel souvenir gardes-tu de l’édition 2017 ?

Je conserve de très bons souvenirs de cette compétition. C’était la meilleure ambiance que je n’ai jamais connue dans une salle de gymnastique ! Je suis contente d’être sur l’affiche de cette année. Mon objectif sera de décrocher la médaille aux barres asymétriques pour faire au moins aussi bien qu’en 2017 !

Quelles concurrentes aimerais-tu voir à Paris ?

J’aimerais bien que les Japonaises et les Américaines participent afin qu’elles voient qu’en France, il y a une super ambiance dans les salles de gymnastique. Les Internationaux, c’est vraiment une très belle compétition. Je remercie le public de nous suivre aussi nombreux ! 

 

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