Axel Augis : "gagner à la barre fixe a été la cerise sur le gâteau"

À Taipei la semaine dernière, le Français Axel Augis remporte l’or en finale de la barre fixe lors des championnats du monde universitaire et signe une belle performance en décrochant la 4ème place aux barres parallèles. Une belle réussite pour ce gymnaste olympien et étudiant en master 2 d’école de commerce (EM Grenoble) qui était apparu déçu de sa performance à l’issue des championnats de France où il décrocha néanmoins le titre de champion de France aux barres parallèles, une 2ème place aux anneaux et 6ème place au Concours Général. L’or autour du cou, c’est désormais vers les Internationaux de France et pourquoi pas, les championnats du monde de Montréal, que sont rivés les yeux d’Axel.

Axel, tu étais un peu déçu à l’issue des championnats de France individuel en mai mais là, c’est l’or que tu décroches à Taïpei. Comment expliques-tu ce résultat ?

C’est le sport. Certaines fois on réussit et d’autres non. La probabilité 100% n’existe pas ! J’étais bien préparé pour les Universiades, j’avais terminé mes examens qui m’ont pris beaucoup de temps en mai et juin. Une fois l’année scolaire terminée, j’ai retrouvé la motivation et le temps pour m’entraîner beaucoup plus. Les conditions étaient réunies pour que je puisse performer à Taïpei. En plus, j’étais très heureux d’être sélectionné pour représenter la France dans cette compétition internationale.

Tu décroches l’or à la barre fixe mais aussi une belle 4ème place aux barres parallèles.

C’est beau de décrocher l’or à la fixe. Mais pour moi, mon mouvement est moins significatif que celui que je réalise aux barres parallèles. Aux parallèles, je fais un gros mouvement et j’obtiens 15,10 points en améliorant ma note de six dixièmes par rapport aux qualifications. 15,1 c’est un minima de note finale qui m’avait été fixé pour les sélections des Internationaux de France. Des deux mouvements, c’est celui-ci dont je suis finalement le plus satisfait même si cela n’a pas suffi à grimper sur le podium. En finale de la barre fixe, les notes étaient très serrées. Nous étions plusieurs à pouvoir prétendre au podium et je réalise simplement le mouvement qui me permet de passer devant. Comme on dit, gagner à la barre fixe a été la cerise sur le gâteau.

Tu participeras aux Internationaux de France en septembre, comment appréhendes tu cet évènement ?

Je suis super content ! Les Internationaux c’est un évènement hors-norme que je ne voulais pas manquer, surtout en tant que Parisien. Je me souviens de m’être rendu à chaque édition lors que j’étais plus jeune. Maintenant, c’est à mon tour de matcher dans cette salle mythique. C’est pour moi l’un des évènements les plus importants de la saison et s’il avait fallu n’en choisir qu’un seul pour représenter la France, c’est celui-ci que j’aurais choisi !

Quelles sont tes objectifs lors des Internationaux ?

Il y aura de la concurrence à Paris mais je vise la finale de la barre fixe et celle des barres parallèles, avec pourquoi pas, une médaille aux barres parallèles agrémentée d’une bonne note. Je vise encore le 15. C’est une étape préparatoire pour les championnats du monde de Montréal (2-8 octobre) pour lesquels j’aimerais être sélectionné (la Commission Nationale de Sélection officialisera la liste le 31 août). Les « monde », ce sera beaucoup plus difficile que les universiades.