GAM-GAF - Internationaux de France : les déclarations des Français après les qualifications

Retrouvez les déclarations des gymnastes français engagés aux qualifications des Internationaux de France de Gymnastique.

Marine Boyer : Au sol, c’était un peu difficile car il y avait la fatigue de la poutre mais j’ai fait ce que j’avais à faire. Ce n’est pas mon agrès fétiche, l’objectif était de me faire plaisir.

 

Mélanie de Jesus Dos Santos : Aux barres asymétriques, j’ai réussi à faire mon mouvement pour aller en finale et j’essaierai de tout mettre demain. Même si j’ai manqué ma dernière diagonale au sol, je suis assez contente.

 

Louise Vanhille : La journée s’est bien passée, je suis satisfaite. Le public nous porte bien, c’est toujours très agréable. J’étais venue assister à cet événement par le passé et j’étais émerveillée. Ici, c’est grandiose. Aujourd’hui je me suis dit que j’avais réussi à passer de l’autre côté, de spectatrice à actrice. Ces Internationaux de France sont une étape vers le championnat du monde. L’objectif à Doha sera de nous qualifier pour les Jeux olympiques.

 

Julien Gobaux : Il y a beaucoup de pression avec ce public nombreux. Aujourd’hui, j’ai eu la chance de débuter aux anneaux, un agrès fort qui m’a bien lancé. En réalité, j’apprécie cette pression. Je vise la première marche au sol mais cela ne sera pas facile.

 

Edgar Boulet : L’objectif initial était de retrouver une gym de qualité car sur les dernières compétitions, il y avait eu des hauts et des bas. J’avais pour ambition de m’aligner sur d’autres agrès mais il faut savoir respecter les choix et laisser de la place aux autres sur des agrès difficiles. C’est encore plus stressant de ne faire qu'un seul agrès car on ne peut pas tester la salle avant et tâter l’atmosphère. Si je devais me concentrer sur un seul agrès lors d’une compétition par équipe, c’est une expérience intéressante.

 

Samit Aït Saïd : Je suis content de mon boulot, j’ai fait ce que j’avais à faire. Il faut continuer sur cette lancée et ça va le faire. Je ne peux pas en dire plus sur le mouvement que j’espère présenter à Doha. L’objectif est d'augmenter la note de départ. La sélection est tombée pour Doha mais cela ne me perturbe pas d’autant que nous sommes à Bercy et qu’il y aura aussi l’étape de Gand. J’ai en tête d’apporter à l’équipe de France sur trois agrès. Si je suis performant, cela rendra l’équipe performante. C’est tout ce qui compte.

 

Loris Frasca : C’est toujours compliqué de débuter la compétition aux arçons auxquels il faut ajouter le stress avec le public. J’ai fait quelques bêtises et j’ai su me remobiliser, c’est satisfaisant. Au sol, j’ai voulu trop en mettre. J’ai fait des erreurs, à droite et à gauche. C’est un bon entraînement pour les championnats du monde. Il faut prendre cela comme une préparation. Je suis jeune sur le circuit et il faut faire sa place.