Yann Cucherat, Directeur du Haut Niveau Gymnastique Artistique Masculine

Quel a été le processus de sélection ?

La sélection a été relativement simple. Nous avons gagné 3 quotas pour les Jeux Européens, soit le maximum. Or, il s’agit d’une compétition de spécialiste et nous avons seulement 3 spécialités identifiées actuellement. L’un des quotas était nominatif et dépendait des résultats des finales par agrès des championnats d’Europe 2019. Grâce à sa médaille d’argent, Cyril Tommasone a donc gagné sa sélection. Nos deux derniers spécialistes sont Loris Frasca, spécialiste au saut et Samir, spécialité aux anneaux.

Quels sont les objectifs ?

Nous rechercherons la performance. Notre objectif est d’obtenir 3 finales et 3 médailles, car nos 3 gymnastes ont le niveau pour y prétendre. Nous sommes cependant conscients que toutes les conditions ne sont pas encore réunis pour conquérir ces 3 médailles. Grâce à sa médaille et ses bonnes performances lors des championnats de France début juin, Cyril est un vrai prétendant au podium. Cela sera peut-être plus compliqué pour Samir qui se voit confronté à niveau européen de plus en plus relevé aux anneaux, également pour Loris qui malgré une bonne qualité de travail connaît quelques difficultés sur son second saut.

Certains grands noms de la gymnastique artistique masculine européenne actuels ne sont pas présents lors de cet événement, est-ce un atout ?

En gymnastique, peu importe la starting liste ou l’ordre de passage, les athlètes doivent avant tout réussir leur programme.

Allez-vous observer la concurrence en vu des prochaines échéances ?

À titre indicatif, je vais observer la concurrence afin de connaître l’état de forme des nations. Mais je vais principalement me concentrer sur nos gymnastes. Nos programmes doivent être arrêtés et nous devons maintenant travailler sur la stabilité de ces mouvements dans toutes conditions possibles pour être des machines à Stuttgart et gagner notre qualification olympique.