Christophe Lambert, Directeur du Haut Niveau Trampoline et Tumbling

Quel a été le processus de sélection ?

Cette compétition arrive en plein milieu du processus de qualification olympique, mais elle n’en fait pas partie. La sélection des gymnastes pour cette compétition impacte donc à la fois la préparation des championnats du monde et des étapes de coupe du monde qualificatives. Nous n’avons pas souhaité ajouter des tests sélectifs dans notre calendrier sportif déjà bien chargé et avons retenu l’idée de sélectionner les gymnastes les plus performants lors des compétitions. Or, depuis plusieurs années, nous avons des gymnastes capable d’aller chercher des médailles en synchronisé. Nous avons donc orienté notre sélection dans ce sens-là. Allan Morante et Sébastien Martiny, vice-champions du monde 2018 et Léa Labrousse et Marine Jurbert finalistes mondiales sont, de par leurs résultats internationaux, incontestablement les meilleurs en synchronisé et en individuel.

Allan Morante, Sébastien Martiny et Marine Jurbert ont participé à la première édition des Jeux Européens, est ce un atout ?

Ils sont dans le circuit depuis longtemps et ont tous participé chacun à plusieurs finales internationales. Leur expérience internationale globale est plus importante que leur expérience de ce format de compétition. De plus, cette compétition est moins difficile à aborder que les championnats du monde qui sont qualificatifs pour les Jeux olympiques.

Quels sont les objectifs ?

C’est une compétition particulière, car hors du chemin de sélection des Jeux olympiques. Nous nous rendons donc à Minsk dans un seul but : gagner des médailles. Nous sommes engagés dans 4 épreuves, nous souhaiterions une médaille dans chaque d’entre elles. Nous en avons la capacité. Cette compétition nous permet enfin de nous confronter une fois de plus aux meilleurs européens qui constituent en grande partie le meilleur niveau mondial.