En quoi consistait ta deuxième opération chirurgicale ?
Elle consistait tout simplement à enlever les vis qui étaient dans ma cheville depuis le mois d’août. Une opération en ambulatoire (sans passer la nuit à l’hôpital) qui s'est par ailleurs très bien déroulée.

Quel est le programme des semaines et mois à venir concernant ta rééducation ?
Je vais continuer à renforcer musculairement ma jambe pour gagner en volume et en force avec Anne-Sophie, ma kiné à l’INSEP.

Quand envisages-tu de revenir à la compétition ?
Je ne sais pas encore… Cela se décidera avec Stéphanie (Nguyen, mon médecin), mon entraîneur, et la Direction Technique Nationale. C'est une décision qui doit se prendre à plusieurs. Je ne veux pas revenir en compétition juste pour revenir. Je veux être en forme, et puissant physiquement le jour-J. Une chose est sûre :  je vais me présenter pour les sélections des championnats du Monde d'octobre prochain (NDLR : du 2 au 8 octobre, à Montréal).

Quels sont tes objectifs à titre individuel et par équipe pour les années à venir ?
L'arrivée de Yann Cucherat va, selon moi, créer une nouvelle dynamique qui sera très bénéfique concernant les résultats de l’équipe. J'ai eu la chance de vivre un podium européen par équipe à Birmingham en 2010 et je souhaiterai vraiment réitérer cela sur ce cycle. Le podium est encore inaccessible pour nous à niveau mondial ou olympique, mais se classer entre la 5ème et la 8ème place serait un très beau challenge à relever.
A titre individuel, je souhaiterais vraiment remporter un maximum de médailles, que cela soit en Coupe du Monde, en championnat d'Europe, championnat du Monde et bien sûr aux JO de Tokyo en 2020. 

Question études, comment cela se passe ?
Je suis actuellement en dernière année de kiné. Mon objectif est d'obtenir aussi vite que possible mon diplôme d'Etat afin de me focaliser sur la Gymnastique et sur la préparation Olympique de Tokyo 2020. Cela me demande beaucoup de travail et beaucoup de révisions. Il m'arrive fréquemment de me coucher à 3h du matin en période de partiels ! Je serai plus serein une fois le diplôme en poche. Et je pourrai surtout retrouver une vie un peu plus normale !

 

Samir Aït Saïd sur les réseaux sociaux :
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