GAM - Jeux olympiques - Samir Ait Said 4e aux anneaux
Ce lundi 2 août à Tokyo, Samir Ait Said termine à la 4e place de la finale relevée des anneaux, malgré une blessure au biceps. Il devient le gymnaste français le mieux classé à cet agrès dans l'histoire des Jeux modernes.
L’équipe de France de gymnastique artistique clôturait ses Jeux olympiques aujourd’hui avec la finale par agrès de Samir Ait Said aux anneaux.
On se souvient de sa qualification en finale à ce même appareil en 2016 à laquelle il avait dû renoncer à cause de son impressionnante blessure contractée au saut lors des qualifications. Il participe donc à Tokyo à sa première finale olympique, déja une revanche pour le pensionnaire du pôle et du club d'Antibes. Malgré une bon mouvement, le Français se classe juste au pied du podium. Il termine 4e avec une note de 14,900. Blessé aux biceps lors d’une séance d'entrainement entre les qualifications et la finale, Samir Ait-Said n’a pas réalisé ses mouvements avec toutes ses armes. Il a promis de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Le Chinois Yang LIU devient champion olympique grâce à un solide mouvement avec lequel il obtient la note impressionnante de 15,500 points. Son compatriote, Hao YOU, prend l'argent (15,300 pts) et le Grec Eleftherios PETROUNIAS le bronze (15,200 pts).
Les Jeux olympiques sont donc désormais terminés pour les Bleus qui s’accorderont sans doute un peu de repos avant la rentrée.
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DÉCLARATIONS
Samir Ait Said : C’est difficile car je mérite cette 4e place, clairement. C’est difficile aussi car je n’ai pas pu m’exprimer comme je le voulais. Je me suis fais mal au biceps il y a trois jours à l’entraînement. Je pensais franchement que je n’aurais pas mal avec l’adrénaline. J’ai arrêté de m’entrainer pendant trois jours et au moment de m’échauffer, avant la finale, j’ai vu que c’était impossible. Je n’ai pas voulu déclarer forfait (en pleurs) mais non, ce n’est pas moi. Je pensais que ça allait péter et tant qu’à faire je préférais que cela arrive pendant la finale. C’est inconcevable d’abandonner, de baisser les bras. Tous mes adversaires ont vu que je ne pouvais pas m’échauffer et m’ont demandé pourquoi. Mais je n’ai rien dit. Je ne sais pas comment j’ai fait, je ne sais pas. Je ne pourrais pas le refaire. Quand tu ne peux pas t’exprimer à 100 %… Je pouvais gagner. Je ne suis pas maudit car je vais gagner à Paris. C’est certain. Je serai dans mon pays, chez moi, à Paris. Cette médaille, je finirai par l’avoir.
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